Chers amies et amis de la SPANC,

nous avons besoin de votre aide.

Il ne vous reste plus que quelques jours avant la fin de l'année, pour pouvoir profiter encore des dispositions du mécénat 2016.

En versant une somme maintenant  à la SPANC et cela avant le 31 décembre, vous aurez la possibilité de  déduire 60% de cette somme de vos impôts, lors de votre déclaration de revenus en mars 2017. 

Le récépissé de mécénat vous sera adressé au mois de février 2017, à joindre à votre déclaration d’impôts.

En vous souhaitant à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d'année

et en vous présentant tous nos veux de très bonne année 2017, les pensionnaires du refuge vous remercie de votre bienveillante attention à leur égard et envers l'association qui les protège.

Merci de tout cœur pour votre générosité.


40 ans du refuge et Noël des Animaux !

Les Nouvelles Calédoniennes du jeudi 24/11/2016

Bénévoles, élus, anciens membres... il y avait du monde, hier après-midi, au refuge de Koutio pour célébrer les quarante ans d’existence de la Spanc. Parmi cette cohorte d’officiels et de curieux, l’un des plus anciens visages de l’association : Evelyne Lèques, première présidente, dès 1972, et « survivante » du groupe de bénévoles de l’époque, à la motivation sans faille. « Je ne suis pas la fondatrice, il y avait une merveilleuse équipe très très motivée et j’ai volontiers prêté mon nom pour les aider à lancer l’association, se remémore, non sans nostalgie, l’épouse de l’ancien maire de Nouméa. Ce qui a lancé la Spanc, c’est un magnifique concours de dessins d’enfants sur la cause animale dans toutes les écoles. Cela a motivé les parents, et à ce moment-là, tout le monde a compris pourquoi il fallait protéger les animaux. »

« Des cruautés indicibles »

La dame, à l’orée de ses quatre-vingts ans, salue l’action de générations entières de bénévoles et l’évolution progressive des mentalités sur le Caillou. « La notion de cruauté envers les animaux, ce n’était pas du tout comme maintenant. J’ai connu des actions en justice pour des cruautés vraiment indicibles. Il n’y avait aucun respect du monde animal, déplore-t-elle. Aujourd’hui, la Spanc a quand même su semer un nouveau message et je les en félicite. Je suis très contente. »

Ces quarante ans sont par ailleurs riches en actualité. Tout d’abord, avec le lancement d’animations et d’une exposition rétrospective sur l’association, jusqu’au 11 décembre, jour de la brocante de Noël. Ensuite, avec le déménagement prévu sur un nouveau site situé en bord de mer, derrière la station d’épuration et le terrain de rugby de Koutio. « Ce qui est sûr, c’est que nous aurons un beau refuge aux normes européennes et environnementales d’ici 2018, explique Chantal Coët-Gateau, l’actuelle présidente. Le maître d’ouvrage a été choisi et les réunions vont démarrer. »

Cependant, le climat autour de la Spanc n’est pas au beau fixe et les inquiétudes commencent à se faire sentir pour l’avenir. Baisse des dotations oblige, de nombreuses subventions de mairies et de collectivités ont été rognées. Le nombre d’adhérents est également en berne. Il s’élève à 425 cette année, contre plus de 500 l’an passé. Seulement le nombre de pensionnaires à quatre pattes (entre 160 et 200), lui, ne diminue pas. Le fonctionnement du refuge coûte 80 000 francs par jour à l’association, aujourd’hui financée à plus de 85 % par des dons privés. Mais pas de quoi démotiver les bénévoles et les six salariés du refuge, qui en appellent à toutes les bonnes volontés. « Une adhésion coûte un minimum de 3 000 francs par an, rappelle Chantal Coët-Gateau. La Spanc a besoin de sang et de cœurs neufs. Et de jeunes aussi avec des idées nouvelles. » Avis aux amateurs.

Jusqu’au 11 décembre, animations et exposition ouvertes à tous, du mardi au vendredi, de 13 heures à 17 heures, le samedi, de 13 h 30 à 17 h 30. Brocante de Noël, le dimanche 11 décembre, de 7 heures à midi. Contact : 41 22 66.





 La Spanc a déroulé hier sa plus grande animation de l'année. Ses portes ouvertes ont drainé plus de 700 visiteurs, avec à la clé quinze adoptions et le recrutement de onze bénévoles.

La pluie n'aura pas eu raison des amis des bêtes, les Calédoniens se montrant une fois de plus attachés à leur compagnon à quatre pattes. Ce dimanche, le refuge de Koutio a reçu plus de 700 personnes à ses grandes portes ouvertes. « Ce rendez-vous annuel qui a nécessité cinq mois de préparation permet de nous faire connaître, d'expliquer notre mission, de distiller des conseils en matière d'éducation et de stérilisation, de recruter de nouveaux adhérents, de nouveaux bénévoles et d'arrondir nos finances », résume la présidente, Chantal Coët-Gateau.

 

« Action primordiale » pour le budget

Durant cette journée festive, 35 bénévoles de l'association, défenseurs implacables du droit des animaux, étaient sur le pont pour animer les 20 stands. Des prestations musicales de tout genre ont aussi rythmé la journée. « Cette action est primordiale car notre budget de fonctionnement se base sur 85 % de dons privés, 15 % provenant de subventions », détaille la responsable.

Au bureau de Stéphanie, qui a en charge les papiers d'adoption, les familles intéressées font la queue. « Après une visite au chenil, les gens qui sont décidés viennent me voir pour établir un contrat d'adoption. On leur pose une série de questions et on leur fait comprendre que l'adoption est un acte responsable », indique la jeune femme. « Nous souhaitons l'adoption maîtrisée, il nous arrive parfois de refuser. Notre obligation, à nous, c'est que chaque animal sortant est stérilisé ou s'il est trop petit, la stérilisation est prépayée, ce qui assure l'acte ultérieur », insiste Chantal Coët-Gateau.

 

Blacky, Amande et Tiger ont une famille

Ainsi Blacky, une petite chienne de deux ans, a trouvé une famille. « Elle vient d'un squat. Elle était en danger. On l'a récupérée le 22 juillet. Ses nouveaux maîtres sont de Boulouparis et possèdent un grand terrain », se réjouit Cathy, une bénévole. Amande, chienne croisée lévrier de six mois, a aussi eu la chance de trouver une famille. Elle devrait faire le bonheur d'une petite fille de dix ans prête à s'investir pour le bonheur de son chien.

C'est un chaton, Taeger, qui a eu les faveurs de Magali et ses deux enfants. « Il va tenir compagnie à mon vieux chat persan de 14 ans », raconte la maman. « Ce chaton timide est en phase de sociabilisation. La famille viendra le chercher plus tard. Mais les papiers d'adoption sont faits maintenant », expliquait hier Nathalie, "bénévole-chat". La prochaine action de la Spanc aura lieu en octobre, à l'occasion de la journée mondiale des animaux.

  

Quarante ans au service

des animaux

 La Société protectrice des animaux en Nouvelle-Calédonie organise sa grande Journée Portes Ouvertes ce dimanche. L’association, qui fête cette année ses quarante années d’existence, ouvre au public son refuge de Koutio.

Se faire connaître. Et surtout aller à la rencontre des Calédoniens. Dimanche, le refuge de Koutio ouvre grand ses grilles pour sa plus grosse journée de l’année : les portes ouvertes de la Spanc, la Société protectrice des animaux en Nouvelle-Calédonie. « Nous allons rencontrer le public, expliquer notre travail, et éventuellement avoir des adhérents supplémentaires ou des bénévoles », explique Chantal Coët-Gateau, présidente depuis deux ans. Au programme : visite des locaux, jeux pour enfants, animations musicales, démonstration du club canin de Dumbéa ou encore brocante et lots à gagner*. Sans oublier le plus important : « L’adoption d’un animal sera évidemment possible ! »

 

Education et stérilisation

Cette année, l’association soufflera ses quarante bougies. Créée en 1972 par un groupe de personnes, la Spanc a inauguré son refuge de Koutio le 21 novembre 1976. Les portes ouvertes de dimanche seront l’occasion pour les bénévoles de rappeler la philosophie de la Société protectrice des animaux, et surtout de présenter ses deux grosses actions : l’éducation aux personnes et la stérilisation. « Ce sont les basiques. Qu’un animal soit bien traité, bien soigné et aimé », répète Chantal Coët-Gateau, qui a tout de même remarqué un changement de comportement en Nouvelle-Calédonie. « Dans le monde océanien, il y a eu une évolution. Les gens nous appellent beaucoup plus pour nous avertir d’animaux en détresse ou simplement pour nous poser des questions ».

Anciennement affiliée à la SPA en Métropole, la Spanc s’est construite au fil des ans. D’un bureau à Nouméa, l’association est passée à un refuge avec un seul bâtiment, doté de plusieurs boxes pour animaux, sur un terrain de 80 ares.

 « Continuer à exister »

« Il y a quelques années, nous avons rajouté la chatterie et des parcs de promenade », raconte Muriel Gautier, vice-présidente. « Il y a eu une reprise en main du refuge car il y avait une surpopulation des animaux ». Contrairement à la SPA, l’association recueille également chiens et chats directement sur son site. « Sans parler des abondons, en Métropole, les gens déposent les animaux à la fourrière. Ici, et c’est comme cela depuis le début, on nous les amène. C’est une particularité. On peut les installer tout de suite ce qui est quand même mieux que les laisser à la fourrière », rapporte Chantal Coët-Gateau.

Chaque année, la Spanc accueille entre 160 et 180 animaux (lire ci-contre) dans son refuge de Koutio, voué à déménager. En effet, la future station d’épuration de la commune s’agrandit et prendra la place du refuge. Les amoureux des bêtes n’ont pas d’inquiétudes à avoir, car si la Spanc existe depuis quarante ans, ce n’est pas pour rien. « Nous avons l’intention de continuer à exister car le refuge est une structure nécessaire. Les animaux errants en grand danger pourront toujours trouver un refuge où ils seront bien traités et bien soignés », déclare Chantal Coët-Gateau. « Mais cela demande des bras, de l’organisation, l’aide des vétérinaires et beaucoup d’argent. » A bon entendeur.

 

REPÈRES

160 - 180

Le refuge de Koutio, sur environ 80 ares, compte en moyenne de 160 à 180 animaux, pour une capacité maximale de 240. De la place est notamment laissée pour les animaux récupérés à la fourrière ou ceux tout simplement abandonnés devant le portail du refuge.

 400

Chats et chiens sont environ 400 à être adoptés chaque année. Une adoption dite « maîtrisée » de la Spanc, qui se réserve le droit de refuser certaines adoptions.

500

C’est en moyenne et par an le nombre de stérilisations réalisées par l’association.

 500

C’est également le nombre moyen d’adhérents qui composent la Spanc.

 75

Sur les 75 bénévoles inscrits, une trentaine sont réellement actifs. Cinq d’entre eux font partie du bureau. Six salariés - soigneurs 

et secrétaire - travaillent pour l’association.

79 000

La Spanc dépense 79 000 francs par jour, soit environ 2,4 millions par mois, pour s’occuper des animaux du refuge. 15 % de son argent provient de subventions publiques et 85 % de donations privées.


Emission de radio avec un montage photos de nos pensionnaires du moment !



Quelques rectifications... L'AGO se tient chaque année et tous les adhérents sont invités ! Les membres du C.A. sont élus pour 2 ans, et cette année ce n'était qu'un renouvellement partiel pour coopter deux bénévoles actives. L'association compte à ce jour 244 adhérents, et 83 membres ont fait valoir leur voix par procuration ou en étant présents.

Environ 70 adhérents sont aussi inscrits comme bénévoles.